Préparation au vêlage : les atouts de la méthionine

Publié le 24-06-2021 - écrit par Kemin

Producteur de lait en Vendée, Damien Soulard incorpore un complément apportant 12 g de méthionine KESSENT® M à la ration journalière des vaches en préparation au vêlage. Fort de quatre années de recul, l’éleveur témoigne des bénéfices que cet acide aminé procure à son troupeau.

Éleveurs laitiers à Mortagne-sur-Sèvre (85), Damien Soulard et ses trois associés connaissent l’importance de la phase de préparation au vêlage. Trois semaines avant le vêlage, les futures mères ont ainsi droit à une ration spéciale, notamment enrichie en acides aminés. 

Une démarche qu’ils ont entamée il y quatre ans avec le soutien de l’entreprise Kemin, fournisseur de solutions en santé et nutrition animale. « Auparavant, nous en ajoutions en curatif sur les animaux en production, pointe l’éleveur vendéen. L’effet était positif sur les vaches juste vêlées, mais quasi nul sur les autres. On tâtonnait. Sur les conseils de Kemin, nous avons préféré nous concentrer sur la préparation au vêlage en privilégiant l’apport de méthionine. »

Depuis, chaque matin, Damien Soulard distribue à son lot de vaches en préparation une ration contenant du maïs, un aliment azoté, un minéral adapté, des sels anioniques enrobés pour baisser la BACA de la ration et du propylène. Ainsi que de la méthionine KESSENT M, dosée à 12 g par vache, sur une durée de 21 jours avant le vêlage.

Moins de déplacement de caillettes et d’acétonémie post-partum

Principal objectif, soutenir le foie des vaches pendant la phase de tarissement. « Le foie est l’usine métabolique de la vache, souligne l’éleveur. Il joue un rôle capital dans la transformation des graisses en énergie. Avant d’appliquer ce programme, il y avait fréquemment des déplacements de caillettes et de l’acétonémie post-partum. Aujourd’hui nous ne rencontrons quasiment plus ce genre de problème. » Un diagnostic confirmé par les prélèvements sanguins effectués par le vétérinaire dans le cadre d’un suivi de reproduction bimensuel.

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Avec l’expérience, Damien Soulard constate aussi moins de non-délivrance et de problèmes métaboliques consécutifs au vêlage. Les animaux sont rapidement “plus toniques” et démarrent mieux en lactation. « Le plus flagrant, c’est l’amélioration de l’état corporel : dès 50 jours après le vêlage, les vaches sont nettement moins maigres », observe-t-il.

Un apport de méthionine évalué à 3,15 € par vache

Le programme a aussi eu des effets sur la production laitière. En quatre ans, l’élevage a progressé de 1,5 à 2 points de TP en moyenne et est passé de 30 à 35 kg de lait. « Ces résultats ne sont pas uniquement dus à la méthionine, reconnaît Damien Soulard. C’est une démarche nutritionnelle globale. Je reste cependant persuadé que les acides aminés jouent un rôle fondamental. »

Coût de cet apport de méthionine en préparation au vêlage : 3,15 €/VL. L’éleveur admet que le retour sur investissement est difficile à quantifier, mais il constate une diminution des frais vétérinaires, passés de 25 € à 14 €/1 000 l. « C’est aussi beaucoup moins de temps passé à soigner les vaches malades », témoigne-t-il.

Pour lui la prochaine étape sera d’enrichir en acides aminés la ration des vaches en production. Déjà engagé dans une démarche de “compact feeding”, Damien Soulard veut se donner du temps. « Une chose après l’autre », sourit le producteur vendéen.