Combien coûte la complémentation en acides aminés ? Et surtout, quel retour économique en attendre ? Non seulement l’effet des acides aminés rumino-protégés apportés dans la ration est avéré sur la productivité des animaux mais le bénéfice pour l’éleveur est chiffré. Leur intérêt est également vérifié dans une stratégie de moindre recours au soja importé.
La grande majorité des rations manque d’acides aminés. Même le tourteau de soja, connu pour être relativement riche en lysine, reste pauvre en méthionine. L’impact de ces nutriments essentiels sur la santé et la productivité des animaux est pourtant déterminant.
Et engager une démarche corrective en vue d’équilibrer ses rations en acides aminés n’a rien de compliqué ! Étape 1 : couvrez les besoins en azote et en énergie soluble au niveau du rumen ; étape 2 : apportez les acides aminés manquants dans la ration. Ainsi, vous faites ce qu’en nutrition animale on appelle du “top feeding”.
En élevage laitier, l’augmentation de la production est visible en seulement quelques mois. Un apport de lysine digestible seule, à raison de 10 g/VL/jour, grâce à LysiGEM™, fait gagner l’équivalent de 2 kg de lait. En ajoutant de la méthionine digestible par KESSENT®, on constate en moyenne une hausse de 6 % du volume de lait et une amélioration du taux protéique, sachant qu’un point de TP en plus permet de dégager 6,6 €/1 000 l de marge supplémentaire.
Le rééquilibrage de la ration en acides aminés se traduit par un gain d’efficacité protéique. Et, à ce niveau, chaque point d’efficacité gagné génère une marge supplémentaire, estimée à 5 €/1 000 l.
La mise en place d’une complémentation sous la forme “top feeding” coûte 100 à 150 € par vache sur la durée de la lactation. Retour sur investissement estimé : entre 200 et 350 €/vache/an de bénéfices nets. En production de bovins viande, les données manquent encore. Cependant, l’intérêt de l’apport d’acides aminés sur le GMQ des jeunes bovins et des animaux à l’engraissement a bien été observé.
La prise en compte des acides aminés dans le rationnement rend aussi possible la réduction de la quantité de tourteau de soja au profit de matières premières locales : colza, tournesol, drèches, féveroles, lupins... Déséquilibrées en acides aminées, ces sources de protéines, une fois complétées par de la lysine et de la méthionine, permettent d’atteindre de très bonnes performances….
La démarche permet de retrouver de l’autonomie protéique avec un impact positif sur les coûts de production. Elle est pour l’instant plébiscitée par les éleveurs engagés dans une production encadrée par un cahier des charges interdisant les OGM.
S’extraire de la dépendance aux matières premières importées est cependant dans l’air du temps. Tendre vers une diminution des importations de soja est d’actualité et le sera encore plus demain. Et si les acides aminés faisaient partie de la solution pour y parvenir?
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